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malcom & eliott

Petit flocon. Petit flocon. J'adorai regarder la neige tombée. J'étais assis à la fenêtre de mon appartement et je regardais le ciel et surtout tout ces petits flocons qui tombaient. Je soufflais et de la buée se faisait. J'adorai cette ambiance de l'hiver, dommage que j'étais un des seuls à l'apprécier ! Je décidai de sortir et je pris une veste cette fois. A force les gens me regardaient de travers à marcher dans la rue en tee-shirt, du coup j'avais décidé d'être un brin solidaire. Je fermai la porte et je descendis les escaliers avant de me retrouver dans la rue. J'avais décidé d'aller faire un tour au port, je n'avais pas encore été allé voir si Elsa avait aussi figé l'eau, comme elle l'avait fait à Arendelle. Les mains dans les poches, j'avançais tranquillement. Des flocons s'accrochaient dans mes cheveux avant de fondre légèrement. La neige me faisait toujours penser à Noël car c'était à cette période que je travaillais le plus à rendre heureux les enfants. Souvent je faisais tomber la neige le jour de Noël pour faire dessiner un grand sourire sur le visage des enfants et je jouais avec eux en cachette. Ils ne me voyaient pas, ça avait été dur à assimiler mais au fil du temps je savais que si je vivais  dans leur cœur cela me suffisait amplement. Ici, j'avais repris mon apparence d'avant Jack Frost et au final j'avais du mal à me regarder dans la glace. J'étais enfin arrivé à destination et en voyant l'eau figé je soupirai longuement. Okay, elle était donc très en colère, bien plus que je ne l'aurai pu imaginer. Tout était figé, comme si le temps même était figé lui aussi. J'avais entendu du bruit derrière moi et je me retournais. Lui ?! Comment ?! Il devait être mort à l'heure qu'il est et à présent il était bien devant moi. J'avais entendu dire dans les rues de Storybrooke, à travers des brides de conversation, qu'elle avait emmené des gens avec elle. Non. Elle n'avait pas pu ramener des gens comme lui. Elle était malade ou quoi ?! Là sur le coup j'étais en colère. Elle voulait vraiment se faire détester ?! « Peter Pan sous la neige, si j'avais cru voir ça un jour. » Fis-je en riant légèrement. Je ne l'aimais pas. En fait, on ne s'aimait pas. J'étais venu une fois à Neverland et j'avais rapidement brossé son portrait. Ah oui, j'avais oublié qu'il ne m'avait sans doute pas reconnu puisque mes cheveux étaient redevenus bruns et mes yeux marrons noisettes. « Jack Frost, tu te souviens ? J'ai provoqué de la neige sur ton île sordide une fois. » Fis-je avec un sourire aux coins des lèvres.

Neige, neige et neige encore. Elsa m'avait prévenue. Une fois le processus de sa malédiction lancée, elle ne pouvait plus s'arrêter du tout. C'est donc confortablement assis contre le rebord de la fenêtre que j'observai les flocons tombaient en abondance contre la vitre. Je décidai alors de retracer chacune d'entre elles de la pointe de mon index, comme s'il s'agissait de gouttelettes de pluies, laissant mon souffle chaud s'écraser contre le carrelage. Une buée ne tardait pas à se former contre l'une des carreaux, et c'est instinctivement que je me mis à inscrire en lettre capitale mon véritable prénom " P E T E R . P A N ".

Il faut dire que le temps hivernal m'était encore inconnu. Dans mon pays, je contrôlais absolument tous. Les îles, le temps, les habitants, ainsi que chaque petit " objet " qui s'y trouvent et qui n'a aucune importance aux yeux des adultes.



"Monsieur, je vais faire les courses. Souhaitez-vous que je vous prenne quelque chose ?"


J'émis un sursaut de surprise lorsque le timbre de voix de ma gouvernante, Delphine résonna bruyamment au creux de mes tympans. Instinctivement, j'avais effacé la buée de la manche de mon pull qui contenait mon nom, avant de complètement me tourner pour lui faire face. Je lui adressai faussement un sourire avant de hausser mes épaules.


"Achète juste les ingrédients qu'il faut pour me préparer d'ici les prochains jours des gaufres aux myrtilles." Répondis-je simplement et Delphine acquiesça d'un hochement de la tête.

"Très bien, monsieur. Passez une bonne journée." Et elle referma la porte derrière elle.


Décidément, ces gaufres aux myrtilles devenaient une vraie addiction !

Je secouai légèrement mon visage, que je pivotai derechef face à la vitre. Ainsi, je pu apercevoir une silhouette - que je connaissais très certainement - se diriger tout droit jusqu'au port. J'arquai un sourcil et c'est intrigué que je décidai alors de le suivre. Il me disait quelque chose, reste à savoir qui... J'ai connu tellement d'ennemis que les dix doigts de mes mains et de mes orteils ne me suffisent même plus pour les énumérés.


"Peter Pan sous la neige, si j'avais cru voir ça un jour." Aoutch. C'était ce qu'on appelait ce faire repérer.


Je ne m'étais même pas rendu compte que je faisais autant de vacarme !

Je redressai mon visage pour rencontrer le sien, contemplant au loin chacune des traits de son visage. Une chevelure brune, des yeux noisettes.. Mais qui est-il ?


"Excuse-moi ?" Commençai-je en arquant un sourcil. "Est-ce qu'on se connaît ? Oh, je sais !" Je me mis à rire amèrement. "On s'est très certainement connu dans une autre vie, c'est cela ?" Dis-je sarcastiquement en secouant la tête.


Et au grand jamais je n'aurais cru que c'était en fait possible.


"Jack Frost, tu te souviens ? J'ai provoqué de la neige sur ton île sordide une fois." Dit-il avec ce que je suppose être de la fierté suite à son timbre de voix utilisé.

"Ça se pourrait bien." Dis-je en haussant mes épaules, complètement stoïque face à mon interlocuteur. "Vois-tu ? Il m'est assez difficile de me souvenir des personnes insignifiantes..." Je poussais un petit rire, fronçant le bout de mon nez. "Or il faut dire qu'il y en a tellement eu.." Ajoutais-je en te regardant cette fois droit dans les yeux. "Comme.." Je me mis alors à te désigner de la tête au pied du regard. "Maintenant ? Par exemple."


Et ce fut à mon tour de sourire fièrement cette fois-ci, mais avec une pointe d'arrogance.

Seigneur, avec le peu de souvenir que j'ai de lui je peux déjà dire qu'il m'insupporte totalement !

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malcom & eliott

Je le détestais. Cet homme était carrément antipathique. Il prenait ses grands airs alors que ce n'était qu'un gamin ! Je l'avais croisé une fois et j'avais pris vide la poudre d'escampette. Non pas parce qu'il m'effrayait, mais tout simplement parce qu'il me faisait pitié. Oui, c'était ça : pitié. Il pensait que tout le monde sur sa foutue île. Oui je disais bien foutue île car je pense que je n'avais jamais vu un lieu aussi.. flippant de toute ma vie ! En tout cas cela me faisait rire de le voir sous la neige alors qu'il n'aimait pas ça. Il m'avait menacé quand j'avais fait tomber quelques flocons sur son tas de sable, et là je ne pouvais m'empêcher de me marrer. J'étais dans mon élément cette fois, certes, sans pouvoir mais j'étais quand même dans mon élément. Il ne m'avait pas reconnu sur le coup et m'avait alors demandé sur un ton que je relevais du sarcasme si on ne s'était pas rencontré dans un autre monde. Un sourire figé s'incrusta sur mon visage : « Oui, c'est ça. » Fis-je simplement. On se toisait du regard. Il y aurait pu avoir de l'électricité dans l'air cela ne m'étonnait pas du tout. Je ne rentrai pas dans sa provocation quand il déclara qu'il se rappelait limite pas de moi car il se moquait des personnes insignifiantes. C'était censé faire mal ? J'avais plus ri qu'autre chose. S'il y avait bien une personne insignifiante à ne pas connaître dans tous les mondes c'était bien lui ! C'était un gamin cruel et sordide, sans joie de vivre. Ah si, sa joie de vivre c'était le malheur provoqué aux autres, une sorte de jeu dangereux en sorte. J'avais encore plus ri à la fin. C'était limite comique. Il pensait vraiment que j'allais m'énerver pour ça ?! « Franchement, ouille j'ai mal. » Fis-je d'un ton sarcastique. « Tu crois sérieusement que toi tu es le maître du monde et que tu es indispensable ?! Sans toi, tout le monde se porterait beaucoup mieux mais... » J'avais alors froncé les sourcils. « Tu n'étais pas censé être mort ? A croire que l'au-delà ne voulait même pas de toi tellement que t'es casse-pied. » Je ne voulais pas être vulgaire du coup j'essayais d'employer des mots assez corrects. C'était vrai, qu'on l'avait tous vu mourir, mais certains perdaient la mémoire et du coup pensaient qu'il n'avait jamais été mort. Des fois je me disais qu'au final, j'étais peut-être le seul à avoir toute ma tête dans cette ville. « Pourquoi t'es ici ? » C'est alors que je priai pour qu'il n'y ait aucun lien avec Elsa. Si Elsa était amie avec ce type il faudrait que je l'en écarte.

Cet homme ne m'a jamais inspiré confiance. Maintenant que le peu de souvenir que j'avais de lui me revenait progressivement, je souhaiterai presque me gifler à cet instant d'être venu à son encontre. Qu'est-ce qui m'a pris ? Cet énergumène était une perte de temps. "Discuter" avec lui, c'était comme écouter un chien t'aboyer au visage et essayer désespérant - en tant que homme - de décrypter son langage. Et bien, lui, Jack Frost ou dieu ne sait quel était son nom dans ce pays, était ainsi.


"Franchement, ouille j'ai mal." Je ne pu m'empêchai de rouler des yeux face à sa comédie. "Tu crois sérieusement que toi tu es le maître du monde et que tu es indispensable ?! Sans toi, tout le monde se porterait beaucoup mieux mais..."


Ces mots ne m'atteignent pas vraiment.

Pour même plus l'énerver, je le gratifiais d'un sourire de sombre idiot, le toisant avec provocation du regard. Comme si le regard du monde m'importait. Ah, que serais-je devenu si je m'en souciais, mh? Je ne serais très certainement pas ici, oh oui !


"Tu n'étais pas censé être mort ? A croire que l'au-delà ne voulait même pas de toi tellement que t'es casse-pied." Je haussai simplement mes épaules pour réponse, préférant garder le suspense quelques secondes de plus.


Oui, juste pour l'énerver encore un peu.

C'était le monologue le plus "hilarant" de mon existence.

Ironiquement parlant, bien sûr.


"On a très certainement du mal t'informer, le seul monde où je me proclame maître c'est Neverland." Je fronçais le bout de mon nez, ne quittant pas ton regard une seconde. "Oh, tu sais? Tu connais sans doute énormément de personnes qui souhaitent ma mort, tout comme moi je peux t'en citer une qui souhaite totalement le contraire. Incroyable, n'est-ce pas ?" Je souris de manière arrogante. "Et je pense même que tu l'as connais ! Elle est blonde, aux yeux bleue, de..." Énumérai-je en dirigeant horizontalement mes doigts au niveau de mon torse. "Taille moyenne, une voix douce et qui aime autant que toi la glace!" Je me tortille malicieusement les sourcils. "Je suppose que je n'ai pas besoin de te faire un dessin, si ?"

"Pourquoi t'es ici ?" J'arquai un sourcil à ta question que j'ignorai complètement et te désigna du regard.

"Et pourquoi TU es ici ?"

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malcom & eliott

On disait par moment que l'on pouvait ne pas aimer une personne rien qu'en l'observant. C'était ce qui s'était produit pour moi vis-à-vis de Peter Pan. Quand j'entendais les parents lire des contes à leurs enfants et que Peter Pan était vu comme un bon petit garçon mais qui ne voulait tout simplement pas grandir, j'avais envie de leur dire la vérité. Or, personne ne pouvait me voir, si ce n'est que des enfants croyant en moi et cela avait été dur à leur faire comprendre. Les contes adoucissaient l'image de certaines personnes, voir, trop. Je me disais que si les parents de ces enfants savaient réellement qui était Peter Pan, peut-être que le conte irait tout droit dans la cheminée. En tout cas l'île n'avait rien d'un petit paradis sur Terre, elle était carrément sordide, bien sombre avec des plantes limite empoisonnées. Je n'étais pas resté longtemps et ce fut la meilleure décision de toute ma vie. Je me demandais pourquoi il était ici, à Storybrooke. Je n'eus pas forcément réponse à ma question, mais plutôt à celle du pourquoi du comment il était vivant et présent devant moi. Sa réponse me figea. Mon sourire s'était effacé, j'avais le visage crispé. Non. Non ce n'était pas possible. J'avalai difficilement ma salive et mes poings se contractèrent. « Qu'est ce que tu lui veux ?! » Evidemment, il n'y avait pour moi qu'une seule logique : Elsa s'était fait avoir par les paroles pleines de promesse de ce type, cela ne pouvait être que ça. Elle ne pouvait pas elle-même avoir été le chercher ou l'avoir ramené à la vie. Si c'était elle qui avait fait tout ça alors je serai extrêmement déçue de sa part et je ne sais même pas si je pourrais lui pardonner. « Tu n'as pas intérêt à t'approcher d'elle une nouvelle fois. » Sinon... Sinon je ne savais pas ce que e pourrais faire. Je n'avais plus mes pouvoirs et c'est à ce moment précis que je me sentais faible. Je voulais réellement savoir la raison de sa présence mais il me renvoya la question. J'avais toujours le visage fermé par rapport à ce que je venais d'apprendre. « J'ai toujours été ici. » Fis-je, d'un ton plutôt cassant. Je le fixais droit dans les yeux. « Crois-moi, tu ne vas pas t'en sortir comme ça. Je vais tout faire pour récupérer mes pouvoirs et te transformer en jolie petite statue de glace. » Fis-je en pestant. Non, Elsa n'avait pas pu ramené ce type, j'essayais vraiment de me le convaincre moi-même.