"Je connais un monde où seul les enfants sont autorisés."

"Il n'y a aucun adulte ?"

"Aucun. L'autorité parentale est bannie, mon garçon."

"Ça veut dire que je peux faire exactement tous que je veux et quand je veux ?"

"Exactement."

"Comment ce monde s'appelle-t-il ?"

"Le pays imaginaire."








Vous pensez sérieusement vous être débarrasser de moi ?
C'est effectivement mal me connaître.

C'est à six pieds sous terre que la Reine des Neiges a récupérée mon corps et m'a offert une seconde chance, une seconde vie. Elle s'était présentée au nom de Elsa et m'a fait promettre de garder ma mémoire intacte si je l'aidais à prendre sa revanche sur certains habitants qui habitaient à Storybrooke.

Storybrooke...

C'était là, le nom de la ville que Henry Mills n'a pas cessé de me répéter le nom le jour où j'ai finalement réussi à mettre ma main dessus. Mais malheureusement, ma manipulation psychologique à cesser de faire effet sur lui, le jour où il s'est rendu compte que sa famille l'aimait réellement et jamais ne le délaisserait.

L'amour, un sentiment encore confus pour ma part.

Je me souviens qu'une enfant perdue s'était présenté dans mon île, clamant haut et fort qu'elle serait à la hauteur de mes enfants. L'idiote, ce jour-là, nous nous sommes tous moqués d'elle si fort, qu'elle a finit par s'imposer. Elle et son tempérament de feu.

Son caractère m'avait rappelé fortement mon épouse et a fini par éveiller quelques souvenirs : ma lâcheté envers mon fils, mes dérapages aux jeux de cartes, mes arnaques pour les financer...

Elle me rappelait avant tout mon échec.

J'ai donc mis tout en mon pouvoir pour la chasser, la maltraitée de toutes les manières possibles et improbables. Mais elle persistait, clamant qu'elle pouvait me changer et me redonner goût à la vie. C'est donc au bout de quatre ans que j'ai fini par m'être habitué à sa présence et en quelque sorte réussi à développer une nouvelle manière de torturer psychologiquement mon entourage.  

J'ai prétendu être tombé pour elle et lorsqu'elle s'est attendue le moins...
Je l'ai renvoyé là où elle appartenait sans plus jamais ravoir une seule de ces nouvelles.



"Il va falloir éviter toutes les personnes que tu as côtoyer si tu ne veux pas qu'ils se souviennent de toi." M'avait sagement conseillé Elsa.



Et je n'allais pas faire la sourde oreille.
Storybrooke.

C'était là, où mon fils logeait, ma belle-fille, mon arrière petit fils, ainsi qu'une succession de génération qui possède le même sang que moi et que j'ai volontairement nier et tourner le dos pour mon éternel jeunesse.

Moi aussi je clamais vengeance.

Je voulais tous et toutes leur montrer qu'il n'est pas aussi facile d'éliminer Peter Pan.









Et me revoilà au point de départ.

Malcom Gold.

Alors que dans un sourire malicieux j'observai tous les habitants être frappés par la malédiction de la Reine Elsa, moi ? Je jouai au bon lycéen modèle pleins aux as et torturai comme s'il s'agissait de mes enfants du Pays imaginaire les autres étudiants pour mon simple divertissement.

Et lorsque l'heure sera venu, j'exécuterai les ordres de Elsa, au côté des autres habitants particuliers auquel la Reine a daignée aussi sauvegarder leur mémoire en échange d'un service.

La guerre ne fait que commencer.
Cette troisième malédiction sera définitivement la pire.