Je me présente : Arielle Callypso Pond. Enfin, appellez-moi Callypso, je préfère. mais vous pouvez aussi m'appeler Cally, c'est simple. C'est court. C'est parfait. Oh, il y a aussi la muette, mais ce n'est pas vraiment un surnom que j'apprécie particulièrement. Je suis né(e) le 13 Mai. à Atlantide. Quoi ? Ne me regardez pas avec des yeux de merlan frit (déjà vous êtes un monstre, si vous faites frire ces pauvres merlans). A la base, je suis une sirène, donc bon c'est normal que je sois née sous l'eau. Enfin je crois.. Ce qui veut dire que j'ai seize ans mais je fais vingt-trois ans. Ouais, ils m'ont vieilli. Je ne sais pas si c'est une bonne chose.. Normal, je suis un personnage de fiction. Si j'étais un personnage de Conte, je serai en fait la petite sirène (qu'apparemment monsieur disney a donné comme nom ariel) dans la petite sirène. Je suis célibataire et niveau situation financière, je suis pas riche, pas pauvre, pas vraiment stable. On va dire que ça tient plus de la pauvreté, mais que je ne suis pas pauvre quand même (comment c'est difficile à comprendre ?). Pour finir, on dit que je ressemble beaucoup à Holland Roden. Vous trouvez aussi ? C'est dingue !

On m'a souvent dit que je n'étais pas comme les autres sirènes. Je ne comprenais pas pourquoi. Je le ressemblais pourtant. Enfin du moins physiquement. Au niveau du caractère, j'étais peut-être un peu différente d'elle. J'étais le genre curieuse, posant beaucoup de questions sur le monde qui n'était pas le mien. Peut-être un peu trop d'ailleurs. Je ne comprenais pas pourquoi le monde des humains pouvait autant effrayer les autres. Sans doute parce que je suis légèrement naïve, un peu trop optimiste. Je ne vois que le bon côté des choses. Enfin généralement. Je peux me montrer aussi très jalouse, voir même possessive, et rancunière. Enfin, cela ne se remarque sans doute pas trop, puisque je ne suis pas du genre à le montrer. Je serais plutôt le genre de fille à être renfermée sur elle, gardant ce que je pense ou ressent pour moi.

₪ Quels sont tes derniers souvenirs de Storybrooke? Mon réveil qui sonne. Mes jambes qui me faisaient extrêmement mal, avec cette sensation qu'on y enfonce des épées. L'envie de ne pas quitter mon lit, surtout si c'était pour marcher. Et encore moins si c'était pour voir le visage de cette sorcière qui me rappelait sans cesse que mon temps était compté. Cette vieille sorcière qui en profitait pour mon briser le cœur en passant du temps avec lui.

₪ As tu été atteint par la malédiction? Si je suis à Storybrooke à votre avis ? Oh pas cette malédiction là. Pas pour le moment non. Enfin je ne crois pas. J'ai l'impression de me souvenir de tout. Enfin je crois. Peut-être qu'en y réfléchissant bien, il y a peut-être des petites choses que j'ai oubliées. Enfin, je ne sais pas. Pour l'instant, tout a l'air si clair dans mon esprit. Je ne sais pas.

₪ Que penses tu de la magie ? Plutôt pour, Plutôt contre ? Je dirais que ça dépend de la situation. La magie peut avoir des bons côtés si on l'utilise de la bonne façon. Et peut avoir l'effet inverse dans tout le cas contraires. Enfin quelque soit la manière utilisée, la magie a un prix. Et ça, j'ai pu le payer en demandant à cette sorcière de devenir humaine. Avoir des jambes et une âme. Cela semblait si simple et avec peu de conséquences. Mes jambes me font souffrir à un point que je regrette d'avoir passé ce pacte. Enfin dans l'ensemble je suis pour la magie. Si on l'utilise de la bonne façon.

₪ Souhaites tu retourner au Royaume enchanté/Neverland/ Wonderland ? Très franchement ? Absolument pas. Si je retournais là-bas, cela voudrait dire que le compte à rebours qui plane au-dessus de ma tête reprendra du service. Et je sais ce qui risque d'arriver si je retourne là-bas. Tuer mon prince ou me retrouver transformer en écume. Je ne veux aucune de ses deux solutions. Pour l'instant je suis très bien ici.

₪ Te considères tu comme un gros méchant ou un héros vaillant et sans reproches ? Je ne suis pas grosse déjà. Méchante, non plus. Enfin je crois. Non, je suis plutôt le genre de gentille fille qui reste dans son coin sans parler (en même .... sans voix, c'est compliqué de parler). Ça veut donc dire aussi que je suis pas non plus un héros vaillant et sans reproches. A vrai dire, on pourrait me reprocher pas mal de choses. Déjà d'avoir laissé ma famille pour devenir humaine. Ouais, c'est le plus gros reproche qu'on peut me faire. Non, je suis juste une gentille fille naïve et amoureuse qui a fait quelques bêtises.

Aloha       Alors moi, c'est jelly slug (enfin ça c'est mon pseudo, sinon mon prénom c'est Anaïs), j'ai vingt-et-un ans et je vis quelques part en France (j'aurais aimé habité au pays des merveilles mais bon j'ai pas croisé le lapin blanc ). J'ai connu le forum grâce à Eliott     Et pour ce qui est du code : OK by Emma très chère petite sirène.  

Code:

[b][color=#FF0000]₪[/color] Holland Roden[/b] → [i]Callypso Pond[/i]

I know what you want. It is very stupid of you, but you shall have your way, and it will bring you to sorrow, my pretty princess.

Il était une fois, une sirène, la plus jeune de sa famille - moi - âgé seulement d'à peine quinze ans et qui rêvait de découvrir d'autre monde. Un autre monde. Un monde où les personnes ont des jambes à la place d'une queue de poisson. Le monde des humains. Un monde qui me fascinait plus que tout. Un monde que je pouvais désormais contempler autant que je le voulais. J'avais quinze ans. J'étais autorisée à monter à la surface et voir de mes propres yeux ce monde qui me fascinait, avant je collectais juste des objets qui appartenaient aux humains. Et je dois dire que la plupart du temps, je ne savais pas à quoi ils pouvaient servir. Enfin bref, ce jour c'était le plus magique de ma vie de sirène. Enfin même si tout ne s'est pas passé comme prévu. Ce jour-là, il y avait une énorme orage. Des vagues gigantesques, des éclairs apocalyptiques. Durant un cours instant, j'ai pensé à retourner sous l'eau. Et puis j'ai vu ce bateau. En plein milieu de cette tempête. En train de sombrer petit à petit. Je suis allée voir. Il n'y avait personne. Enfin c'est ce que je croyais. Un peu plus loin, il y avait un corps qui flottait - enfin il n'a pas flotté très longtemps, puisqu'il se mettait à couler. J'ai nagé le plus rapidement possible, puisque je savais (enfin d'après ce que ma grand-mère m'avait raconté) que les humains ne pouvaient pas respirer sous l'eau  et je l'ai ramené sur le bord. Il était inconscient et pendant tout ce temps-là, je le regardais en attendant qu'il se réveille. Je voulais être sûre qu'il allait bien. Je ne voulais pas que mon seul jour où j'ai le droit de cotoyer le monde se termine par la mort d'un humain. Après quelques secondes de frayeur, je pouvais voir sa poitrine monter et descendre, c'était lent, mais au moins il respirait. Un sourire était apparu sur mon visage. J'étais soulagée et étonnemment heureuse. Pourquoi je l'étais ? Je ne connaissais même pas cet humain. Et pourtant je l'étais quand même. Lorsqu'il a commencé à ouvrir les yeux, je suis partie à tout vitesse vers l'océan, mais ne retournant pas immédiatement vers mon peuple. Non, je le regardais de loin alors qu'il était en train de reprendre conscience. Quelque chose attira mon attention. Quelqu'un d'autre venait vers lui. Une humaine. Une humaine qui s'approchait un peu trop près de lui. De la jalousie. C'est ce que je ressentais. Pourquoi ? Je ne le connaissais pas. Il semblait la remercier. Croyait-il que c'était elle qui l'avait sauvé ? C'est complètement stupide. Ce n'était qu'une simple humaine, elle n'aurait pas pu le sauver, J'aurais aimé lui dire que c'était moi qui l'avait sauvé. Je ne pouvais pas. Il était un humain. J'étais une sirène. C'est tout simplement impossible.

Depuis ce jour, je me rendais vers la plage tous les jours, rien que pour le voir. Et tout ça en cachette de mon père. Je n'avais le droit qu'à une visite chez le monde des humains, pas une de plus, mais je continuais quand même à aller à la surface pour le voir ne serait-ce que quelques minutes. Les jours et les semaines passaient et je continuais de surveiller cet inconnu. Et il y a eu ce jour, ma grand-mère me racontait une histoire, je ne me souviens plus pourquoi. Sans doute parce que je lui avais posé une question de plus sur le monde des humains. Peut-être sur une sirène qui aurait réussi à devenir humaine. Et elle m'avait parlé d'une sorcière qui donnerait des jambes à une sirène. J'étais allée la voir aussitôt dans la soirée - malgré les avertissements de ma grand-mère, mais comme d'habitude je ne l'ai pas écouté – pour qu'elle puisse me donner ces jambes et que je puisse enfin rencontrer cette inconnu. Le marché qu'elle m'avait proposé n'avait pas l'air si terrible que ça. Ma voix contre des jambes, alors bien évidemment j'ai accepté. C'est vrai qu'au départ, j'étais un peu réticente. Sans voix, comment je pourrais lui dire qui j'étais. Mais cette sorcière m'a convaincu qu'il y aurait d'autres moyens que la parole, alors j'ai signé un contrat et je ne sais plus comment je me suis réveillée au bord de l'eau sur la plage, avec mes toutes nouvelles jambes et bien évidemment sans ma voix. Mes premiers pas en tant qu'humaine était sûrement l'expérience la plus humiliante que j'ai vécu. Je n'arrivais même pas à me mettre debout, et mes jambes me faisaient atrocement mal, comment si je marchais sur des piques, mais il est arrivé, mon inconnu. Il est venu m'aider. Il m'a demandé comment je suis arrivée sur cette plage et qui j'étais. J'ai essayé de lui parler, mais je me suis souvenue que je ne pouvais plus le faire, alors j'ai essayé de lui mimer pour tout lui expliquer.  D'ailleurs il a certainement dû me prendre pour une folle, mais il a quand même eu l'idée de m'inviter à venir loger chez lui. Un immense manoir, non je crois qu'en fait c'était un château. Mon inconnu était un prince et il s'appelait Eric.

Les jours passaient et je me rapprochais un peu d'Eric. Il devait certainement me voir comme une amie – dans les meilleurs des cas, sinon une connaissance – rien de plus, mais pour moi, c'était bien plus que ça. Je m'en fichais un peu de comment il me voyait. J'étais humaine et auprès de lui et c'est tout ce qui comptait le plus pour moi. C'était jusqu'au jour où j'ai croisé à nouveau la sorcière avec qui j'ai fait le marché. Elle était venue m'annoncer un autre 'terme' du contrat. Un humain – ici, c'était Eric – devait tomber amoureux de moi et si je ne réussissais pas, je devais le tuer le jour de ses noces ou alors je deviendrais l'esclave de cette sorcière et si je refusais, je serais transformée en écume. Alors j'ai commencé à imaginer et mettre en action un plan pour qu'il tombe amoureux de moi. Cela fonctionnait petit à petit, jusqu'au jour où une autre jeune femme est venue au château. Une autre jeune femme qui avait exactement ma voix. En plus d'avoir ma voix, elle avait l'apparence de la fille que j'avais vu sur la plage, le jour où j'ai sauvé Eric. Et c'est à ce moment-là que j'ai compris que j'étais piégée. Que quoi qu'il arrive, j'étais destinée à tuer Eric et à devenir l'esclave de cette sorcière ou mourir. Un mois plus tard, il y a eu l'annonce de ce mariage. Eric et la sorcière. J'avais essayé de faire en sorte qu'il tombe quand même amoureux de moi, mais il me repoussait. A la vieille du mariage, la sorcière m'avait donné une dague. Je le tuais et je devais complètement humaine ou alors je le laisse vivre et je devenais une esclave. Je détestais les deux options qui s'offraient à moi. Si j'étais devenue humaine, c'était justement pour mon prince. Et durant un court instant, j'ai songé plus à me tuer qu'à tuer l'homme que j'aimais ou de devenir esclave, mais je n'ai pas pu y réfléchir longtemps. Alors que le jour du mariage arrivait, je ne me souvenais plus de qui j'étais et de ce que je devais faire. Je n'étais plus sur le bateau où devait avoir lieu le mariage, mais dans une ville que je ne connaissais pas du tout, et pourtant j'avais l'impression de la connaître.

She laughed and danced with the thought of death in her heart.

C'était un jour ordinaire au restaurant. J'étais en train de préparer les tables avant l'ouverture. Il n'y avait aucun signe qui présageait quelque chose qui bouleverserait cette journée. Enfin, c'était jusqu'à une sorte de tempête s'abbatte sur la ville. A partir de ce moment-là, tout le monde s'est souvenu. En une seconde, tous les habitants de la ville avaient retrouvé la mémoire, les souvenirs, qui ont été effacés vingt-huit années auparavant. Notre vie n'était qu'un mensonge durant tout ce temps. Durant vingt-huit ans, je pensais que je n'étais que cette petite fille muette que ses parents ont abandonné et qu'une famille a eu la gentillesse d'accueillir. Une fillette qui tombait amoureuse de son pseudo frère adoptif et qui était terriblement jalouse lorsque la copine du dit frère était avec lui. Puis la vérité éclata. Il était Eric. Elle était cette sorcière des mers. Et j'étais cette petite sirène qui voulait devenir humaine pour être auprès de son prince. La situation aurait pu s'arranger. Peut-être que la marché avec la sorcière serait annulé. Ce ne fut pas le cas. J'étais toujours muette et en plus de cela, mes jambes avaient recommencé à me faire souffrir. Il y avait aussi une autre part du marché que cette sorcière n'avait pas oublié. Le jour du mariage du prince, je devais soit le tuer, soit devenir l'esclave de la sorcière ou tout simplement mourir. Elle m'avait même redonné la dague. Un nouveau compte à rebours planait sur ma tête. Enfin heureusement pour moi, le jour du mariage était sans cesse repoussé à cause - enfin dans mon cas, je dirais plus grâce aux - nombreux petits problèmes engendrés. Durant trois années, j'ai vécu dans la peur que ce mariage ait lieu. J'aurais pu faire quelque chose. Essayer d'empêcher ce mariage, par exemple. Au départ, j'ai essayé, mais toutes les tentatives étaient vaines, puisque Eric - enfin Aedan ici - ne voyant qu'en moi une simple amie. Et pourtant, après trois années quelque chose s'était produit. Une nouvelle malédiction. Un hiver s'est installé et les souvenirs recommencent à s'effacer Cette sorcière semble avoir oublié qui elle était. Cela aurait pu me rassurer, mais Aedan aussi. Il oublie lui aussi petit à petit. Petit à petit, il me revoit comme une simple amie, peut-être même comme une soeur. Pourquoi faut-il toujours qu'il y ait quelque chose entre nous. Cette sorcière. Cette malédiction. Pourquoi ne peut-il tout simplement pas remarquer les sentiments que j'ai pour lui et qui sont sincères. Je suis une sirène après tout, pourquoi je n'arrive pas à le charmer. Enfin peut-être que cette nouvelle malédiction est là pour me donner un coup de main. Après tout, il semble avoir oublié à propos du mariage. Peut-être ai-je encore toutes mes chances. Peut-être qu'il était pour moi d'utiliser mes 'dons' de sirène.